J'ai toujours trouvé ça difficile de se décrire soi-même, on n’est pas objectif mais je vais essayer quand même. On dit que moi que je suis une personne douce et gentille. Calme, sereine, vous voyez ce genre de personne, un peu énervante je dois avouer, qui ne s'énerve jamais. Il est vrai que je garde très bien mon sang-froid et n'explose pas toutes les cinq secondes, j'essaie de me contrôler. Je suis également une personne très patiente. J’ai le sens de l’organisation sans toutefois ressembler à ses folles à la télé, vous voyez le genre. Je sais garder mon sérieux quand il faut, mais j’aime aussi beaucoup rire. Je fais rarement la tête, il est rare de me voir sans un sourire aux lèvres. On peut penser que je suis une personne sûre de moi, mais je doute beaucoup de moi-même et perd confiance en moi en ce moment là. Méfiance, je suis aussi à la fois naïve. Très bavarde, j’aime parler avec n’importe qui et n’importe où, je suis une femme spontanée, ce qui me rend si sociable. Mais il est vrai que tout le monde n’apprécie pas mon sale caractère ! Je suis têtue, je n’en fais qu’à ma tête et ne me remet jamais en question. Avoir un débat avec moi, c’est du sport ! J’ai toujours raison, même lorsque j’ai tort, ce qui n’arrive jamais puisque j’ai toujours raison ! En résumé, je suis une personne simple, qui n’aime pas se prendre la tête et apprécie les plaisirs de la vie.

Depuis toute petit, bah j'ai toujours été toute petite. Même avec des talons, je dépasse rarement les 1m65. Mais tout ce qui est petit est mignon ! Je suis brune aux yeux noisette, un visage poupon et rieur. Mes yeux sont toujours brillant de gaité et mon sourire ne quitte jamais mes lèvres. Coquette, oh oui ! J'aime la mode et la mode m'aime vu la garde-robe qui occupe mes placards. En plus de ça, j'ai des gouts de luxe. Chloé, Balenciaga, Jimmy Choo, non je n'aime que les plus grands. J'aime être belle, être soignée. Je déteste plus que tout être négligée, je suis toujours très propre sur moi, je ne néglige rien, surtout pas ma tenue ou mon maquillage. Il est vrai que je passe un peu pour une pouf mais ce n'est pas le cas, j'aime juste être jolie.

London. Le 4 septembre 1990, une petite Anglaise vit le jour. Juliet Paige Hamilton, alias moi. J'ai vécu toute mon enfance à Londres avec une père et une mère, certes peu présent mais aimant. Non, ils étaient loin d'être ces parents indifférents au contraire. Ils travaillaient très dur pour que je ne manque de rien. Ma mère est tombée enceinte très jeune, ce qui a ôté les rêves d'université de Papa et Maman. Ma mère travaillait comme serveuse et mon père chauffeur de taxi. Mon enfance n'a pas été doré, mais elle n'a pas été désagréable non plus. J'ai très vite appris à devenir indépendante. J'étais aussi une petite élève modèle, pour que mes parents soient fiers de moi, qu'ils voient qu'ils n'avaient pas fait des sacrifices pour rien. "Tu vas aller loin, ma Juju", me disait mon père. J'ai entendu cette phrase pendant 10 ans de ma vie, avant qu'il meurt. Accident de travail, il conduisait son taxi et une voiture lui ai rentré dedans, dans un carrefour. J'ai perdu mon père à 16 ans. Ma mère était dévastée, elle avait fait une dépression. Quelques mois plus tard, alors qu'elle était de nouveau sur pied, elle déboula dans ma chambre. "On déménage chérie !" Hein ? Elle m'expliqua ensuite calmement que Londres n'était plus pour elle, trop de souvenirs, douloureux et trop dur. Elle avait une tante à Los Angeles, qui nous faciliterait l'emménagement. Je n'avais pas le choix de toute manière. Je fis adieu à tous mes amis, rompu avec mon petit ami de l'époque et alla m'installer sur la cote ouest des Etats-Unis.

Los Angeles. Voilà 4 ans que j'y vis. Après avoir réussi le lycée, je suis désormais à l'université. Je vis sur le campus, je partage une chambre avec Ella, ma meilleure amie. Je l'ai rencontré le premier jour, c'est ma première connaissance, ma première amie, ma nouvelle meilleure amie. Je peux tout le confier et inversement. Depuis qu'on a emménager à Los Angeles, ma mère s'est trouvé un nouveau boulot, mais avec la vie plus onéreuse, l'université etc, elle a du mal à joindre les deux bouts. Je l'aidais au début en prenant un boulot apres les cours, mais j'ai vite compris que je pouvais me faire de l'argent plus facilement. J'étais en fillière chimie non ? Et la drogue, c'est rien qu'un mélange ou deux. Très vite, j'ai commencé à vendre de la drogue sur le campus, et je n'ai jamais arreté. Et depuis peu, j'ai meme fabriqué ma propre drogue pour être "indépendante".

Ton pseudo ? Kristin
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